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Gérer la charge mentale de son engagement écologique

Cet été, j’aurais aimé voir autre chose aux infos que les feux de forêt et le dérèglement climatique à tous bouts de champs.


Bien sûr que c’est essentiel d’en parler parce qu’encore tant de gens n’ont pas conscience de ce qu’implique ce dérèglement climatique : des adaptations, des sacrifices et des bouleversements qu’on ne peut encore pas imaginer (#stressalert).


Mais quand on a déjà eu sa prise de conscience, et qu’on est déjà engagé depuis quelques années sur le sujet, on n’en peut juste plus car


🤯La charge mentale est massive :

  1. D’abord il faut revoir et modifier petit à petit son propre mode de vie

  2. Et en même temps il faut s’informer pour savoir comment le faire

  3. Si on a envie d’aller plus loin, trouver la façon qui nous convient pour s’engager dans une asso ou un mouvement

💣 Et puis vient la charge supplémentaire de temps

  1. S’engager dans une asso, s’informer, manifester, organiser des fresques… tout ça prend du temps

  2. On a envie d’en parler à tout le monde, de sensibiliser sans vraiment trop savoir comment faire, au risque parfois de passer pour « l’écolo relou » « l’empêcheur·euse de tourner en rond ».

Et quand les infos viennent rajouter par-dessus tout ça un lot massif de mauvaises nouvelles… c’est lourd.


Parce que souvent, on s’engage pour calmer son éco-anxiété*. On se dit que se mettre en action va nous aider, va nous permettre de faire bouger les choses. Ça nous remonte le moral : notre coeur, notre corps et notre mental sont orientés vers cette action salvatrice qui nous fait dire en nous couchant le soir « aujourd’hui, j’ai fait ma part ».


Alors oui, c’est ok de s’isoler des flots de mauvaises news qui nous pourrissent le moral alors qu’on s’investit comme on peut pour rendre ce monde meilleur qu’il ne l’est, plus respectueux du Vivant dans son ensemble.


C’est ok de s’engager dans la lutte contre le dérèglement climatique tout en prenant soin de son mental et de son corps. Rien ne nous oblige à crouler sous la masse des mauvaises nouvelles.


On le sait déjà, que c’est une montagne à gravir.

Maintenant on a besoin de…

🌱 S’informer de bonnes nouvelles.

🌱 De prendre le temps de vivre et de se reconnecter au vivant.

🌱 D’espace mental et de légèreté pour pouvoir continuer à s’investir, continuer à s’engager chacun·e à son échelle et avec ses moyens, ressources, compétences.


Aujourd’hui, il est urgent de prendre soin de soi pour continuer à se battre contre le dérèglement climatique !


Et toi, qu'est-ce qui te permet de prendre soin de toi tout en continuant à t'engager pour la transition écologique et sociale ?


Si tu as envie de prendre soin de toi pour cette rentrée, je t'invite à aller voir le Challenge Ecocare que j'organise du 12 au 22 septembre, juste ici !


*Je t’avoue que je préfère le terme d’éco-lucidité. L’anxiété vis-à-vis du dérèglement climatique c’est quelque chose de sain pour moi : c’est normal d’être anxieux quand ton cadre de vie à l’échelle mondiale se détériore ! L’éco-lucidité met pour moi en avant cet aspect, et donne le pouvoir de se mettre en action et de sortir de la tétanie causée par l’anxiété ! Je ferais un article spécial sur le sujet !


 
 
 

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